Que le Syli national du haut de sa forme actuelle se laisse malmener (0-1) par les Chevaliers de la Méditerranée à Monastir et se voit ainsi contraint d’assister au mondial Russia 2018 à la maison, c’est terrifiant. Le président Antonio Souaré est colère-colère.
Cette ratée est injuste de la part des joueurs d’un Syli nouvelle formule qui est pourtant dans les petits soins. Oui, en effet ! L’Etat guinéen et la Fédération guinéenne de football (Féguifoot) s’investissent et veillent à ce que rien ne manque à nos joueurs ainsi qu’aux membres de l’encadrement technique. Cela est indéniable. Chacun peut également témoigner de cette réalité : tout joueur du Syli national a toujours auprès du président Antonio Souaré les attentions les plus délicates.
Comme toujours, les faits sont têtus. Avant et après chaque match ou séance de mise au vert, Antonio Souaré accompagne ses encouragements à atteindre ‘‘l’objectif victoire’’ d’un discours de vérité.
En Tunisie donc, il n’a dérogé à la règle. Dans les vestiaires même du Stade olympique de Monastir, c’est un discours de fermeté qu’il a tenu pour non seulement flétrir l’attitude des joueurs de notre Onze national mais aussi avertir que ce comportant méprisable ne se reproduise plus jamais.
Pour l’avenir, le président Antonio Souaré a dit en substance qu’il faut « du caractère » à celui qui doit porter le maillot du Syli national désormais. Caractère, un mot qui résume tout. Car, il n’y a pas un caractère de joueur d’une équipe nationale, mais pour l’être un faut absolument du caractère.
Le manque de caractère est la cause de cette cuisante défaite face à l’équipe nationale de la Libye dans ce match comptant pour la 4e journée des éliminatoires de la Coupe du monde Russie 2018.
Le président Antonio Souaré a aussi mis en relief le « manque de volonté » et de « sérieux » qui caractérisent dans un ordre général les titulaires de l’équipe nationale. Il a souligné surtout « l’esprit de sacrifice et la détermination » qui doivent être « le trait dominant dans une équipe » qui se doit de gagner eu égard à ses « potentialités humaines » et « tous les soins » et faveurs accordés par l’Etat et la fédération.
Le président Antonio Souaré n’est pas allé du dos de la cuillère pour insister sur l’indispensable retour inéluctable à l’obligation de discipline et de résultat qui sont les point cardinaux du joueur guinéen dans la quête du mérite.
Le renouveau du Football guinéen se fera à ce prix, a-t-il ajouté tout en rappelant qu’avec un peux plus de sérieux dans la démarche générale, on aurait pu faire mieux que la troisième place qui nous élimine de facto de cette compétition. Un résultat amer qui appelle à un sursaut d’orgueil en attendant 2022, le prochain mondial qui se situe à l’orée de la CAN 2023 que la Guinée va organiser.
Toutefois, et comme tirant déjà les leçons de cette défaite, le président Souaré a fait noter que les matches de la CAN 2019, compétition dans laquelle le pays est engagé, seront déterminants.
Dans son raisonnement, le président de la Féguifoot a fait savoir à tous les joueurs que la participation à une compétition est une chose mais dans tous les cas de figure, la recherche du résultat est autrement plus importante eu égard à l’histoire de notre football qui a toujours été respecté dans le continent.
Dans ces conditions, « un point à temps en épargne cent ».
A cet adage anglais, je pronostique qu’il Il n’est donc pas exclu que des nouvelles mesures soient prises dans les semaines et mois à venir.
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