Un important dispositif de sécurité a été déployé à Porto Alegre, dans le sud du Brésil. C’est là où l’ancien président Lula va être jugé en appel ce mercredi 24 janvier, après une première condamnation à 9 ans et demi de prison pour corruption.
Avec notre correspondant à São Paulo, Martin Bernard
Lula n’assistera pas en personne à son procès. Mais il est venu mardi soir à la rencontre des dizaines de milliers de partisans qui se sont rassemblés à proximité du palais de Justice de Porto Alegre.
Des militants qui réclament l’acquittement de l’ancien président, qui désire briguer un nouveau mandat en octobre prochain.
Sans rentrer dans les détails juridiques, Lula a surtout envoyé un message politique de défense de la souveraineté nationale et de l’intégration latino-américaine.
Le sort de Lula est entre les mains de trois magistrats. Ils devront décider s’il a bel et bien reçu des pots-de-vin dans le cadre du scandale de corruption à Petrobras, l’entreprise pétrolière publique.
Le jugement n’est pas définitif. Des recours seront encore possibles de part et d’autre. Mais le procès se déroule dans une ambiance survoltée, car Lula est un symbole.
De plus, il caracole toujours en tête dans les sondages. Et pour ses partisans, une élection sans Lula serait donc une fraude.
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