En Guinée, la barbarie policière envers les hommes de médias est devenues une monnaie courante, après le cas de Mohamed MARA de la radio Espace FM, c’est au tour d’Ibrahima Sory Camara dit IBK directeur de publication du journal le Konkouré qui a été sauvagement agressé par un officier de la police et sa bandes, ce mercredi 05 Décembre 2019 à Tanéné pond dans la préfecture de Dubraka.

Pour connaitre les faits, notre reporter du site Guinéeprogres .net a rencontré la victime dans l’après-midi pour s’enquérir les raisons de son agression, « très tôt ce jeudi matin, je me suis rendu à KOBA pour assister le sacrifice de mon petit frère dans ma grande famille.

Après le sacrifice à 12 heures, j’ai pris congé à mes parents pour me rendre dans la capitale Conakry. Arrivé aux quatre ponts de Bouramaya TANÉNÉ, nous avons trouvé un embouteillage terrible sur le lieu, causé par l’enlèvement d’une barre de fer qui a créé d’un grand trou au milieu du pont.

Étant un directeur du journal le Konkouré et qui est toujours à la recherche de l’information, j’ai pris une photo sur le pont et une photo de l’embouteillage, pour informer les usagers de cette route nationale pour les enjeux actuels de l’état du pont.

C’est ainsi, cet officiel de police est descendu dans sa voiture Nissan immatriculée RC 2919 et il s’est jeté sur moi avec deux de son garde-corps en me disant supprimé ses images en m’insultant…
Au cours de ces bagarres, ils m’ont blessé par mes deux mains, gâté la vitre de mon téléphone magnétique marque Samsung A20 et ils ont emporté mon deuxième téléphone où se trouvait mon numéro orange. » À expliquer le directeur du journal le Konkouré

Pour finir la victime invite ces confrères, les présidents des associations de la presse, et le syndicat de la presse pour dénoncer ce comportement criminel « J’invite à toutes les associations de presse privées, les sites d’internet, la presse écrite, le réseau des animateurs en langue nationale et la presse publique à une solidarité de travail pour dénoncer ce comportement bizarre et criminel de ces policiers. » a ajouté la victime

À noter que, Toutes les injures, coups et blessures volontaires qu’il a reçus s’est dérouler devant le procureur général de la préfecture fria, qui est le témoin oculaire de cette atrocité.

Affaire à suivre