La saga entre l’équipementier Masita Guinée et le Comité de Normalisation de la Fédération Guinéenne de Football est loin de connaître son épilogue. Le premier a trimballé le second à la FIFA pour rupture abusive du contrat et espère une réparation. Masita demanderait un paiement de plus de centaines de milliers d’euros, soit des milliards de francs guinéens. Une plainte que l’instance dirigeante du football mondial a aussitôt transférée au CONOR-FGF afin de trouver une solution rapide.
Le courrier est en étude au niveau de la commission juridique du CONOR-FGF et madame Sy Mariama Diallo la présidente, demande un peu de patience à Masita, a-t-on appris.
Il faut rappeler d’ailleurs, qu’en avril 2022, l’équipementier hollandais avait porté plainte à la gendarmerie contre la FEGUIFOOT pour non-respect de ses engagements. Il exigeait à cette dernière le paiement d’un montant de 600 mille euros comme dette de deux ans. Soit 300 mille euros par an avait révélé Conakrysports. Un mois plus tard, le CONOR-FGF rompait unilatéralement le contrat liant la FEGUIFOOT à Masita pour non respect des clauses.
En signant fin 2020 avec la FEGUIFOOT pour 2 ans, Masita s’était par exemple engagé à organiser 2 ou 3 stages par an pour le Syli A et le Syli local. Mais aussi de livrer un bus de 53 places, d’ouvrir un magasin moderne de vente d’équipements Syli, de payer des primes de motivation pour les deux sélections et autres avantages.
Pour remplacer Masita, le CONOR-FGF a choisi l’équipementier Puma pour le Syli A et GUISPORT pour le Syli local sans faire un appel d’offres. Pire, la Guinée paie les deux équipementiers pour habiller ses sélections nationales alors qu’elle avait déjà Masita pour le même rôle. Une saignée financière qui ne sert que des personnes au lieu de servir le football guinéen.
David Tchopnn Bangoura