Le Réseau Africain des Femmes Leaders (RESAFEL) a procédé récemment au lancement de ses activités, dans la salle du Centre National de Matériels Scientifiques à Cocody  »Abidjan ». Le thème retenu est : « Sensibilisation sur le droit d’accès de la femme à la terre en milieu rural en Côte d’Ivoire ».

Une cérémonie présidée par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, en compagnie de Mme M’BAHIA BAMABA MAFERIMA, Directrice Générale Adjointe des impôts de la Côte d’Ivoire.La cérémonie a connu également la présence des délégations de la Guinée, du Burkina, du Togo, du Gabon et du Cameroun.

Crée en 2015, le Réseau Africain des Femmes Leaders (RESAFEL) est une organisation internationale, qui est aujourd’hui représentée sur quelques pays en Afrique notamment en Guinéen au Burkina, au Gabon et en Cameroun. Il a pour vision de permettre à la femme, quelle soit de la ville ou de la campagne, intellectuelle, commerçante, paysanne, artisane, d’exceller dans son domaine d’activité.Pour y parvenir, les dames du Réseau Africain des Femmes Leaders (RESAFEL) comptent sur Mme M’BAHIA BAMABA MAFERIMA, la marraine de la cérémonie officielle de lancement du réseau et Directrice Générale Adjointe des impôts de la Côte d’Ivoire.


Selon Mme TOHAN Albertine SEA, Présidente du RESAFEL, ‘il y a 3 ans que son équipe avions pris la direction de cette organisation, succédant au premier bureau. « A sa création, ce réseau ne regroupait que quelques personnes.Quand nous avons pris fonction,nous nous sommes dits que le réseau a besoin de mobilisation, de promotion et de positionnement afin d’atteindre ses objectifs ».

Par ailleurs, elle a souligné que c’est suite à 3 ans de travail acharné, elles sont à une trentaine d’organisations avec à peu près 1000 membres au niveau de la Côte d’Ivoire, au plan international, elles se préparent à l’investiture de la section Guinéenne dont la présidente Hadja Aminata SOUMAH accompagnée d’une forte délégation ont pris part à la cérémonie de lancement.

Selon Mme TOHAN Albertine, les sections du Burkina Faso, du Bénin, des deux Congo et du Sénégal sont entrain de s’organiser. « Nous avons établi des contacts avec certaines de nos sœurs du Maghreb en vue de collaborer, convaincues qu’ensemble nous irons plus loin. Notre ambition est de faire le croisement de tout le continent afin de mutualiser nos efforts tout en partageant nos expériences », a-t-elle-indiqué.

Pour sa part, Mme CAMARA Hadja Aminata SOUMAH, présidente du RESAFEL Section Guinée, présente à cette cérémonie de lancement, a déclaré que l’occasion est humble par son caractère solennel, marqué d’un signe de confiance en sa modeste personne ayant été désignée pour représenter les associations et ONG de la République de Guinée à la grande marche du RESAFEL.

La présidente du RESAFEL Guinée, Mme CAMARA Hadja Aminata a expliqué qu’au-delà de cette volonté naturelle de la femme à protéger le monde par son travail, celle de la République de Guinée a été plus rassurée par la volonté politique dont elle tire les avantages de cette initiative d’autonomisation grâce au soutien de son gouvernement et de l’assistance des bailleurs de fonds telles que les banques de la place de son pays.
« Face à la mondialisation et ses contraintes, les défis sont grands pour les femmes africaines investies sur le terrain du développement durable.Des défis énormes mais pas impossible à transformer en opportunités comme aime à le dire le président Alpha CONDE qui a d’ailleurs dédié son mandat aux femmes et aux jeunes. Pour ma part, je voudrais vous rassurer que la Guinée est sur le bon chemin.

Mon pays est un réservoir de potentiels agricole, animal et de tous les autres produits dont a besoin l’agro-industrie, le marché et que sais-je ?Il suffit de trouver des initiatives de formation, de renforcement de capacités et des opportunités d’échanges pour que la guinéenne puisse tenir la compétition au plan international et tirer les dividendes de son effort d’actrice de développement.


Mon propos est ici à la fois un engagement de répondre aux attentes du RESAFEL mais aussi un plaidoyer pour de nouvelles perspectives de collaboration entre ONG, Associations , d’une part, les Etats et les réseau avec les investisseurs du monde entier d’autre part. Apparemment, tous les pays émergents ont les mêmes difficultés mais comme le dirait l’autre, citation :  »si on se contemple, on se désole, si on se compare on se réjouit  » fin de citations.
La Guinée a des atouts en ressources humaines parmi la gente féminine, nous demandons juste votre soutien et vos bénédictions », a-t-elle conclu ses propos.

Alseny CAMARA depuis Abidjan