Alors que la grève déclenchée par le SLECG se poursuit, après plus de 7 semaines, le secteur de l’éducation reste toujours paralysé. Malgré les multiples rencontres avec les autorités pour désamorcer la crise, il n’ya toujours pas d’issue, pendant que les enseignants protestataires restent droit dans leurs bottes.
A l’appel du Secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah, qui a été élu hier Secrétaire général Adjoint de l’USTG, les enseignants grévistes, dont les salaires ont été gelés, ont été empêchés de tenir un sit-in par les forces de l’ordre, devant le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Education civique et dans les différents DPE de l’intérieur du pays.
D’après des sources locales, à Kindia, tout comme à Labé, il a aurait eu plusieurs arrestations dans les rangs des enseignants grévistes.
Une situation qui risque de radicaliser le SLECG qui n’a pas encore dit son dernier mot, alors que les cours n’ont pas encore repris dans la quasi-totalité des établissements d’enseignements publics du pays.
Par kaba bachir
