Mounir Camara, l’un des conseillers du Premier ministre a prévenu que le salaire des enseignants qui suivront le mot d’ordre de grève, à l’appel des Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), sera bloqué. Aboubacar Soumah estime qu’une telle décision, si elle est prise, est nulle et de nul effet.
Il promet de conduire la grève jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications. ‘’Ce gouvernement-là a trouvé que nous sommes en activité. Pour être fonctionnaire, il faut passer un concours. Aujourd’hui, ils sont en train de recruter en violation flagrante de nos lois. Ils sont en train de prendre les sortants de l’ISSEG, de l’ENI et quelques cadres dans les bureaux au niveau des départements pour faire remplacer certains enseignant’’, dénonce Aboubacar Soumah
Le secrétaire général du SLECG promet de veiller au grain sur le respect du mot d’ordre grève. ‘’Ceux qui sont du personnel et qui ne veut pas être avec nous, peuvent travailler. Ceux qui sont pour l’observation de la grève, ont aussi le droit de rester à la maison’’, précise-t-il.
Mais à quand la reprise effective des cours dans les différents établissements d’enseignement ? ‘’Tant que les négociations ne sont pas ouvertes sur les 8 millions GNF et que nous obtenons quelque chose, nous n’irons pas en classe’’, répond-il d’un ton ferme.
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