Le calvaire des guinéens continue dans les principales voies routières du pays. Alors que l’on croyait finir avec ce désagrément, après la réhabilitation du pont de Linsan, et en attendant de trouver une solution au pont de Kérouané, la souffrance de populations est perceptible dans différents endroits du pays.

Sur l’axe Kondébadou-Guéckédou, en région forestière,  distance de 35 km, c’est un véritable enfer pour les usagers. En témoigne le cri de cœur de ce jeune (sur la photo), dont nous vous livrons un extrait :

« Voici l’état actuel de l’axe Kondébadou-Guéckédou sur la route nationale n°2 Conakry-N’Zérékoré. Distante seulement de 35 Km, cette route fait subir un calvaire de 2 à 3 heures aux usagers empruntant les minibus, taxis et autres poids légers. Pour ceux des camions et autres engins lourds, c’est plusieurs jours de traversée pénible.

Ce mardi 28 août, nous avons été obligés de descendre de notre taxi 4 fois entre Kondébadou-Guéckédou à cause des bourbiers dans lesquels patinent véhicules et passagers.

En plus, à la sortie de la ville de Guéckédou, dans la commune urbaine même, un bourbier s’offre aux usagers, puis un autre un peu plus loin en partant à Kissidougou.

En 2001, pour la première fois, j’ai pratiqué la route Kondébadou-Guéckédou. 17 ans après, cet axe reste non bitumé et constitue toujours un véritable parcours du combattant pour ses usagers.

Du régime Conté à celui finissant de Condé, le problème reste le même.

La région forestière est le grenier de la Guinée, dit-on. Mais les produits agricoles des laborieuses populations de la région s’écoulent difficilement sur Conakry, à cause du mauvais était de la route. Les bananes, surtout, pourrissent en cours de route, pendant les grandes pluies qui transforment le trajet Kondébadou-Guéckédou en bourbiers. D’autres conséquences fâcheuses sont à déplorer.

Plusieurs axes routiers du pays sont aussi défoncés que celui Kondébadou-Guéckédou. »

Triste sort pour les populations ! »

 

Par nos confreres de kababachir