Le 27 août 1977 reste un tournant dans l’histoire de la Guinée sous le ” joug” de feu Ahmed Sékou Touré. Ce jour, des femmes survoltées, en colère, décident de braver le ” héros et le tyran” et de marcher sur ” Sékhoutouréyah”. Objectif: dénoncer la police économique mise en place par le régime de feu Ahmed Sékou Touré.

Le 27 août 1977, victimes d’un blocage économique et d’une restriction de toutes les libertés d’entreprise et de commerce, des femmes en colère défient la redoutable police énonmique du régime tyrannique de la Révolution. Démystifiant et désavouant, du coup, le ” tout-puissant” Responsable Suprême de la Révolution. Un coup dur qui fragilisera à jamais le président Ahmed Sékou Touré.

Comment en est on arrivé là ?
Tout est parti d’une altercation entre le gendarme Mohamed Camara et une vendeuse du nom de Saran Camara.

Excédées par l’abus de pouvoir, les caprices du régime, les femmes de Madina se soulèvent. Marchent sur la présidence de la république où elles huent le maître des lieux. D’après des témoins oculaires, sous la pression des femmes, Sékou Touré est contraint de prendre, pour la prmière fois, la fuite, de battre en retraite.
Une capitulation qui démasquera à jamais le fameux ” Guide” de la Révolution multiforme et globale auquel on prêtait à tort des pouvoirs ” surnaturels”.

in nouvelle deguinee.com