Cette semaine, le président de l’Assemblée Nationale (AN) de la République de Guinée, honorable Claude Kory Kondiano n’a pas été tendre à l’endroit de certains leaders sociopolitiques de son pays.
Il l’a fait savoir à l’occasion de l’ouverture des travaux de la Session des lois, jeudi, 05 avril 2018, à l’Hémicycle du Palais du peuple, situé dans la presqu’île de Kaloum à Conakry.
Selon le président de l’AN de Guinée, honorable Claude Kory Kondiano, il a été donné de constater que chaque grève des syndicats est toujours accompagnée des troubles aux effets pervers pour la sécurité des personnes et des biens. «Tout simplement parce que les mots d’ordre de grève sont toujours récupérés par des gens qui descendent dans la rue pour des objectifs différents de ceux visés par les syndicats», a-t-il expliqué.
Il a rappelé, qu’au cours de la première grève déclenchée par le groupe de Soumah en novembre 2017 et celle déclenchée en février 2018, de nombreuses pertes en vies humaines innocentes ont encore été enregistrées.
« J’invite donc tous les acteurs sociaux à mettre les intérêts du pays au dessus de tout, en renonçant aux grèves pour lui permettre d’aller de l’avant », a-t-il lancé.
Il s’agit enfin, d’après le parlementaire, des acteurs politiques dont les pratiques et les actes néfastes récurrents et délibérés pour freiner les activités et empêcher le développement et la croissance économique du pays, vont en s’amplifiant au détriment des intérêts supérieurs du pays qui ne cesse d’en souffrir.
Une sortie que déplore le président du Groupe parlementaire des Libéraux Démocrates, Dr Fodé Oussou Fofana, pour qui «le président de l’AN est passé à côté de l’essentiel».
AGP