Les jeunes de la capitale Guinéenne (Conakry) ont pris d’assaut les voies publiques, ce lundi 12 Mars 2018.
Dans la commune de Matoto, la plus grande collectivité locale du pays, la barricade, la brulure des pneus et la circulation paralysée, telle était l’image dont portait cette commune ce matin.
On pouvait lire sur les affiches des manifestants : «On veut aller à l’école, on ne veut pas l’année blanche », « pas de l’école, pas de cadre, pas de circulation ». vive l’école Guinéenne.
Dans cette même lancée, la commune de Matam n’est reste épargnée de ce grand mouvement, de Bonfi à Madina, en passant par le Niger et le carrefour constantin le constat était le même, circulation paralysée.
A Madina, le poumon économique du pays, ce grand marché n’a pas connu son affluence ce lundi, vendeurs marchands se sont tous intéressés au mouvement, comme pour dire que l’avenir des enfants est un ultime combat de tous.
Alors qu’est ce qui doit prévaloir à ce mouvement afin que le chemin de l’école soit repris ?
Les syndicalistes ont renoncé à la proposition du Gouvernement.
En tout cas, il reste à savoir si le pays ne pourra faire une année blanche.
Nous y reviendrons
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