La manifestation des Forces Vives de ce lundi 6 janvier 2025 a été marquée par des violences ayant causé non seulement des pertes humaines et des arrestations, mais également l’agression de deux journalistes.

Kolentin Camara, de la radio Tropicale FM, a été attaqué à Friguidi, dans la préfecture de Coyah, alors qu’il rentrait chez lui. Sa voiture a été gravement endommagée par des loubards qui avaient barricadé la route pour s’en prendre aux passants.

De son côté, Facinet Molota Camara , journaliste à la radio N’dimba FM, a été agressé sur le transversal numéro 1, précisément au carrefour Serème. Un motard non identifié lui a arraché son sac contenant ses pièces d’identité et la scolarité de ses deux enfants, le laissant dans une grande détresse.

Ces agressions illustrent le climat de violence et d’insécurité qui accompagne souvent les manifestations. Des journalistes, dont la mission est d’informer en toute impartialité, se retrouvent victimes de ces actes de vandalisme, alors qu’ils ne font que leur travail ou tentent de mener leurs activités quotidiennes.

Face à cette situation, il est impératif que les autorités prennent des mesures pour garantir la sécurité des citoyens, y compris celle des professionnels des médias, souvent en première ligne dans ces contextes tendus. La liberté de la presse et la protection des journalistes doivent rester des priorités pour préserver les droits fondamentaux et renforcer l’état de droit en Guinée.

Vu sur la page d’Amadou Hamza Bah.