Suite à un remaniement qui n’est pas encore officiel dans le staff d’appui du sélectionneur du Syli national, Kaba Dawara, les voix se sont levées ici et là contre le patron du ministère de la jeunesse et des sports Lansana Béa Diallo. Sauf que ceux et celles qui parlent ne connaissent absolument rien dans le fonctionnement d’une équipe nationale surtout quand il s’agit de la nomination des membres du staff d’appui.

Il faut rappeler déjà à ces gens qui sont en perte de vitesse comme des nomades sur le désert que la nomination d’un staff technique relève sans aucune discussion de la compétence du sélectionneur national en collaboration avec la fédération et le ministère des Sports. De l’autre côté, la nomination du staff d’appui revient exclusivement au ministère de la jeunesse et des sports.

À ce niveau, cette démarche du ministre Lansana Béa Diallo ne conduira nullement la Guinée à une disqualification à la CAN. Au contraire, cela fera du bien à notre équipe nationale parce que bon nombre de joueurs cadres se plaigneraient déjà du comportement insupportable de l’officier médias du syli national qui s’invitait souvent dans les discussions des entraîneurs, mais aussi des joueurs avec le staff technique ce qui ne devrait point être son rôle.

Même si ce n’est pas encore officiel, la nomination des journalistes sportifs Paul Fathia Tounkara et Mamadou Cellou Diallo comme des officiers médias au sein du syli national, cela ne doit pas être un événement parce que ce ne sont pas des antis guinéens qui sont nommés. 

Nous sommes environ 15 millions de Guinéens et chacun à envie de servir sa nation pour que son nom soit écrit dans le livre d’or de la République. Le sujet qui devrait être beaucoup plus débattu est le remplacement du Guinéen Charly Paquille qui était vraiment l’une des têtes pensantes du staff syli par kaba Diawara au détriment du Malien Fousseny Diawara renvoyé de l’équipe nationale du Mali pour incompétence notoire. Kaba Diawara fait les choses comme bon lui semble, comme si notre syli national était un dépotoir d’ordures.

Mais aujourd’hui, comme vous mangez dans la même assiette que Kaba Diawara, ses bavures à la tête de notre symbole national n’ont jamais été l’objet des articles sur vos sites d’informations et d’analyses générales. Dieu merci, comme c’est une question que vous avez posée en demandant : CAN quand le Ministre Béa demande à Kaba Diawara de remplacer 3 membres du staff ! La Guinée, risque-t-elle le pire ? La réponse est très claire comme l’eau de roche, si c’est fait la Guinée ne risque absolument rien à la CAN Côte d’Ivoire 2024, ni dans d’autres compétitions. Pour votre information, pour remplacer les membres du staff d’appui, si le ministre Béa Diallo trouve que c’est nécessaire, il est libre de fouiner son nez là où il voudra pour trouver les personnes ressources qu’il faut pour le rayonnement de son équipe et cela ne fera ni chaud, ni froid à la Guinée pour la CAN.

Mais pourquoi la haine de l’autre ? Pourquoi le Guinéen est toujours contre le bonheur de son prochain ?

Parlant d’un des protégés du ministre Lansana Béa Diallo dans le staff d’appui actuel du syli national.  C’est très normal d’avoir ton homme de confiance au sein d’une structure que tu gères. Est-ce que cela est mauvais d’avoir ton homme de confiance dans une structure ? En République de Guinée, où ailleurs, disons-nous les vérités qui n’a pas un parrain quelque part ? Même Dieu, le tout-puissant à ses hommes de confiance qui sont les prophètes. Pour la petite histoire, il y a plusieurs journalistes guinéens qui viennent de rentrer fraîchement du pays en provenance du Sénégal, ils étaient partis rencontrer leurs hommes de confiance qui n’est autre qu’un nom ronflant de la scène politique guinéenne. Attention, les coulisses de cette rencontre, nous avons les échos. 

Pour terminer, s’il y a bien quelqu’un jusque-là qui œuvre pour sacrifier tout un pays, c’est bien des journalistes considérés comme des oiseaux migrateurs qui atterrissent partout avec des informations du genre à semer la panique dans la citée. Pourtant, on est très loin d’un tel scénario.

À un moment donné, il faut que le pouvoir arrête le pouvoir.

Nous y reviendrons !

Fode SOUMAH