Pour ceux et celle qui se souviennent, le titre « sélectionneur têtu » de nos confrères du site d’informations guineenews.org attribué à kaba Diawara à travers un article à l’occasion de la coupe d’Afrique des nations au Cameroun, n’était pas un fait du hasard. Car l’homme a encore prouvé à la face du monde que ce titre n’était nullement pas un acharnement comme le pensait le clan de l’ancien consultant de canal plus.

En regroupement à Conakry avec l’équipe du syli national dans le cadre du dernier match des qualifications contre le Malawi. Ce mercredi 6 septembre 2023 au stade Général Lansana Conté de Nongo lors de la dernière séance d’entraînement avant le départ de l’équipe, Kaba Diawara a verbalement attaqué le journaliste sportif Lancinet Koivogui connu sous le sobriquet  » Lance Koivogui  » pour l’avoir critiqué dans des émissions sportives de la Radio et télé de CIS médias.

C’est après les séances d’entraînement du jour, au moment que les joueurs et les membres de l’encadrement techniques du syli montaient dans le bus pour regagner l’hôtel, que Kaba Diawara est venu animé d’une colère noire qui ne dit pas son nom agressé verbalement Lance Koivogui, devant plusieurs autres journalistes en disant haut et fort ceci :  » C’est toi qui veux mon départ ? C’est toi qui es contre moi ? Tu me critiques partout dans les médias. Félicitations, bravo et merci « , c’est à travers ces mots que Diawara a attaqué notre confrère lancé avant de continuer sur sa route dans une médiocrité incommensurable.

Ce comportement du coach du Syli national de Guinée est une preuve palpable qui prouve suffisamment, qu’il n’a jamais été un sportif de haut niveau. Loin de ce que certains pourront appeler de l’acharnement, mais ce Kaba Diawara dans les conditions normales ne mérite même pas d’entraîner une équipe nationale senior. Un entraîneur qui a des objectifs et l’ambition d’aller très loin doit accepter les critiques et suggestions qui sont d’ailleurs des armes précieuses qui peuvent lui servir de beaucoup de leçons dans l’avenir.

Comme exemple, nous pouvons citer sans risque de se tromper le sélectionneur Aliou Cissé du Sénégal, qui a été traité de tous les noms d’oiseaux par la presse sportive sénégalaise, il a accepté les pluies de critiques qui tombaient sur sa tête à chaque occasion qu’il se présentait devant les médias, il a également écouter ses anciens coéquipiers chose qui l’a aidé d’arracher la coupe d’Afrique des nations par césarienne et être là où il est aujourd’hui.

Aliou Cissé était à l’écoute de tous, c’est pourquoi, il a été un très bon élève qui a écrit son nom dans le livre d’or de la confédération africaine de Football  » CAF « .

Kaba Diawara doit se débarrasser de son orgueil et de sa haine exacerbée contre des journalistes et comprendre que « le syli national de la République de Guinée », n’est pas une voiture à quatre (4) roues qu’il a acheté et qu’il peut conduire à sa guise. Cette équipe est un patrimoine national qui appartient à tous les Guinéens. S’il ne veut pas qu’on le critique, il serait mieux pour lui de jeter l’éponge pour qu’il ne soit plus qualifié d’un  » têtu  » ou simplement qu’il soit oublié par les journalistes en général.

kaba Diawara et son clan doivent comprendre que l’homme (Lance Koivogui) qu’ils considèrent aujourd’hui comme étant l’ennemi numéro (1), est un journaliste averti qui respecte parfaitement la déontologie du métier de journalisme, c’est pourquoi, il est toujours plébiscité à chaque fois qu’il passe dans l’une des radios ou télévisions de la place, cela à cause de ses analyses pertinentes qui ne souffre d’aucun doute.

Pour finir, Kaba Diawara, en tant que tu diriges l’équipe nationale guinéenne, il faut toujours t’attendre à des critiques, car le peuple dynamique de Guinée ne te laissera jamais manipulé notre équipe comme tu manipules la direction de ta voiture comme bon te semble dans les rues de la France à l’occasion des cérémonies de mariage ou de baptême.

Cet élève  » têtu » de la dernière coupe d’Afrique des nations, Kaba Diawara doit sortir de ce banditisme intellectuel en menaçant des journalistes sportifs à toutes les occasions.

Comme le dit cet adage : « le crapaud peut cracher sur le grand, mais le grand ne crachera jamais sur le plan « .

Affaire à suivre.

Fodé SOUMAH