Depuis la grève déclenchée il ya de cela plusieurs semaines par le mouvement des Syndicats Libres des Enseignants Chercheurs de Guinée (SLECG), Amara Mansa DOUMBOUYA, membre de la cellule de communication de la structure qui selon lui s’est désolidarisé du groupe suite à la demande de négociation des chefs religieux du pays au prés du gouvernement guinéen.
La rédaction de votre site d’informations et d’analyses générales lemakona.com à rencontrer M. Doumbouya pour une interview exclusive pour éclaircir la lanterne des uns et des autres sur les quoique de cette grève qui perdure. Lisez…
Lemakona.com : Amara Mansa Doumbouya que reprochez-vous à Aboboubacar Soumah que tout le monde apprécie aujourd’hui dans sa noble mission?
Réponse : Nous, nous sommes senties trahi par M. Soumah, parce que dans notre convention on a dit personne ne doit recevoir quelques choses de qui qu’il soit. Mais à notre fort étonnement on a constaté qu’Aboubacar Soumah à reçu un camion de riz et des bidons d’huile dans les mains d’un homme influant d’un parti politique du pays.
Lemakona.com : Au jour d’aujourd’hui, quelle est votre position dans cette affaire ?
Réponse : Depuis au moins deux jours, ma position est simple et claire comme les chefs religieux du pays le grand imam de Conakry Elhadj Mamadou Salif Camara et mon seigneur Vincent Koulibaly, nous ont demandé de sursoir à la grève qu’ils vont engager une négociation avec le gouvernement… Je suis pour ça, parce qu’ils ont nous parlé de deux(2) mois, s’il n’y aura pas une issu favorable dans les deux(2) mois, ils vont nous dire d’observer notre mot d’ordre de grève. C’est ce que Soumah n’a pas accepté. Et moi je trouve ça normal.
Lemakona.com : Quelle est votre relation maintenant avec le Ministre Ibrahima Kalil KONATE (K2) depuis le début de cette grève ?
Réponse : Depuis le début de cette grève, ça fait un bon moment il n’y a rien entre le Ministre K2 et ma personne, pas d’appel ni rien et à travers vos micros, je lui demande de faire tout pour mettre fin à cette grève et remettre les enseignants dans leurs droits.
Lemakona.com : Mais on parle de cinq(5) sacs du riz et un bidon d’huile et toi tu parle d’un camion du riz et des bidons d’huiles plus une voiture. Dites nous ou est la vérité ?
Réponse : Ce que j’ai dit M. Soumah à belle et bien reçu ça, mais il refuse de reconnaitre la vérité. Ce n’est pas cinq(5) sacs du riz, mais comme tout le monde le suit aveuglement, l’avenir nous édifiera un jour Inch Allah.
Lemakona.com : Que répondez-vous à Aboubacar Soumah qui dit que vous Amara Mansa Doumbouya vous êtes un danger permanant pour la Nation Guinéenne ?
Réponse : Oui ! Soumah peu dire aujourd’hui que je suis un danger pour la nation, avant qu’on ne déclenche cette grève, il vivait dans une situation difficile. C’est moi qui faisais beaucoup de choses pour lui. En ce moment là, il n’a jamais dit que je suis un danger, parce qu’il n’avait rien, même cette grève, tout ce qui était financement, c’est moi qui faisait tout.
Quel message avez-vous à lancer aux parents d’élèves et aux élèves au peuple de Guinée ?
Réponse : Avant tout d’abord je demande au président de la République le Professeur Alpha Condé de faire face aux problèmes des enseignants guinéens. Les enseignants vivent dans les conditions difficiles et très critiques. Quant aux parents d’élèves je leur demanderais de garder les enfants à la maison jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Aux élèves je leur demande de rester calme et de revoir les leçons le temps de remettre les choses dans les normes.
La question qui reste poser est de savoir entre l’équipe d’Aboubacar Soumah et celle d’Amara Mansa Doumbouya, qui est le vrai traitre, qui fait quoi dans cette affaire de grève qui fait couler beaucoup d’ancre et de salive ?
L’avenir nous édifiera plus tard et tout le monde sera éclairer.
La Rèdaction
