La journée du 22 mars, jour du double scrutin législatif et référendaire, a été très mouvementée à Conakry et dans la Guinée profonde. Les violences électorales ont été constatées dans divers endroits. Même les journalistes venus couvrir ce double scrutin controversé, n’ont pas été épargnés.
Déployés sur le terain par leurs organes, pour informer les populations sur le déroulement du scrutin, des journalistes ont été, blessés, chassés des lieux leurs matériels de reportage volés par des jeunes hostiles à la presse à Sonfonia gare.

Une image prise quelques minutes avant l’agression.

Un confrère déployé par la synergie des radios, qui faisait parti de l’équipe, raconte cette mésaventure à laquelle les soldats de l’information ont fait l’objet:
« Six confrères journalistes et moi, avons été agressé à Sonfonia Casse, dans la commune de Ratoma, dans l’exercice de notre devoir de vous informer, par des jeunes visiblement hostiles à la presse. Moi, j’y étais déployé pour la Synergie FM 2020. Notre confrère de Guineematin n’a malheureusement pas eu de chance comme nous autres parce qu’il a reçu un coup violent sur le crâne qui l’a blessé. Nous sommes deux à perdre, moi un téléphone et un autre de Mediaguinée, un dictaphone. Je suis reconnaissant à Allah, Le Tout-Puissant. IL nous a Sauvé d’une mort certaine. En tout cas, toutes les conditions étaient réunies dans la mesure où nos agresseurs nous ont poursuivis avec des armes blanches (Couteaux, barres de fer…). Et j’estime que nous n’avons rien subi comparativement à ceux qui ont été tués, insultés, humiliés, arrêtés, emprisonnés ceux dont les domiciles ont été violés… », déplore Amadou Oury Baldé.

Voici la liste des journalistes pris à parti ce 22 mars à Sonfonia:
1- Amadou Oury BALDE, Bonheur FM
2- Abdoulaye Bella Diallo, Vision Guinée
3- Maimouna Barry, Media d’afrique
4- Mariama Ciré Diallo, ledjely.com
5- Diouhé Diallo, Djigui FM
6- Mohamed Doré, Guineematin ( blessé )
7- Thierno Sadou Diallo, Mediaguinee

 

kaba bachir