L’arrivée au pouvoir du Comité National de Rassemblement pour le Développement  (CNRD) avec à sa tête le Colonel Mamadi Doumbouya avait donné de l’espoir aux Guinéens. Notamment les acteurs et investisseurs dans le domaine des Mines.

A la toute première rencontre qui avait mobilisé les responsables et représentants de la Chambre des Mines, les opérateurs miniers et les membres du CNRD, une promesse avait été faite sur la continuité des activités minières dans le pays.

Quelques mois plus tard, l’ancien Directeur de la SAG, Moussa Magassouba fut nommé ministre des Mines et de la Géologie pour conduire finalement les destinées du secteur extractif  en République de Guinée.

Seulement, ce dernier, au lieu de s’atteler aux vrais problèmes du secteur minier s’est plutôt livré à des considérations qui sont loin d’amoindrir  les difficultés des firmes minières qui, pourtant, s’attendaient à la création d’un environnement plein d’enthousiasme, de convivialité pouvant  au développement du pays.

Et pour dire les choses telles qu’elles sont, la logique voudrait que quand on est managé d’un secteur névralgique comme les  Mines, on ne doit nullement se mettre à créer le climat d’incompatibilité d’humeur entre  collaborateurs et partenaires.

Au demeurant,  pouvons-nous croiser les bras et laisser les destinées du secteur minier se dégrader, s’affaisser et mourir de sa belle mort, surtout quand on sait que ce secteur  à lui seul constitue le deuxième poumon de l’économie du pays ?

Sans tergiversation et encore moins d’ambages, la réponse est « Non ! et non »… C’est pourquoi il y a lieu aujourd’hui de tirer sur la sonnette d’alarme pour interpeller à temps le Président de la République, Le Colonel Mamadi Doumbouya, le MEILLEUR des Guinéens sur la vie actuelle du secteur minier qui, disons-le,  risque de s’effondrer sous l’effet des manœuvres  dilatoires des hommes pourtant sensés défendre les intérêts de la Nation Guinéenne, notre Patrimoine Commun.

La légitime question que se posent aujourd’hui  bon nombre de spécialistes des Mines  et certains opérateurs  est de savoir si l’économie minière guinéenne ne serait-elle pas en train d’être tuée par l’esprit de mépris, de haine, d’égo ou encore la non maitrise de la gestion minière ?

De moult spécialistes et observateurs estiment que si le Colonel Mamadi Doumbouya n’intervient pas dès maintenant, la Guinée assistera à  l’enterrement de son secteur extractif.

En tous cas, on est déjà à deux « années blanches » dans l’industrie extractive guinéenne sans que les titres miniers ne soient  signés.

Cependant, les permis de recherche et d’exploitation de la quasi-totalité des sociétés minières tendent vers l’expiration.

Lors des conférences minières internationales annuelles d’Indaba en Afrique du Sud et de PDAC à Toronto (Canada) en 2022, aucune entreprise travaillant en Guinée n’a eu ni un nouveau titre minier accordé, encore moins renouvelé.

Vivement donc le réveil des autorités !

IBRAHIMA NDIAYE, journaliste d’investigation Mines- Environnement- Économie et Énergie

Tel : 664239990