En moins de deux semaines, au total trois journalistes guinéens, ont été interpellés par les services de sécurité pour des publications sur leurs pages Facebook.

Le syndicat de la presse privée de Guinée (SPPG), à l’avant-garde de la défense des intérêts des hommes de médias, ne cache pas sa préoccupation face à la multiplication des interpellations de journalistes.

Pour donc inverser cette tendance, Sidy Diallo, dans un entretien accordé à Mosaiqueguinee, a exhorté les confrères, journalistes à utiliser les canaux professionnellement reconnus pour la publication des informations en leur possession. Il s’agit des sites, les radios, les télévisions et les journaux.

Il a ainsi précisé, que le réseau social Facebook, à travers lequel ils sont le plus souvent poursuivis, n’est pas un endroit idéal pour un professionnel de médias, de diffuser une information, de quelle que nature qu’elle soit.

« Si vous relayer une informations sur votre page Facebook, cela n’engage que vous, parce que vous ne pourrez pas être protégés par la loi L002 en tant que journalistes. Facebook n’est pas considéré comme étant des organes de presse. Donc, il faut que cela soit clair », a-t-il prévenu.

Enfin, le responsable syndical a demandé aux journalistes de recouper les informations qu’ils traitent auprès des concernés.

« On est libre d’aller faire le travail d’investigation partout, mais il faut privilégier l’équilibre de l’information », a-t-il conclu.

Mosaïqueguinee