Alors que le secteur de l’éducation a connu récemment une légère perturbation en raison des manifestations politiques du FNDC et de la mouvance présidentielle, autour d’une nouvelle Constitution, le SLECG menace de déclencher une grève générale et illimitée.

Et pour cause, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée, constaté avec regret la violation de l’accord tripatrite relatif à la revendication salariale des enseignants à 8 millions de francs guinéens, et dont la mise en œuvre devrait intervenir après le recensement des enseignants.

En tout cas, la structure syndicale dirigée par Aboubacar Soumah, annonce son retrait de la commission de recensement du personnel de l’Education.

« Le Bureau Exécutif national du SLECG et la Coordination nationale des enseignants contractuels de Guinée vont adresser une correspondance au gouvernement dès ce lundi dans laquelle nous allons annoncer notre retrait de la commission de recensement du personnel de l’Education. Nous allons également exiger tout en donnant un délai de rigueur au gouvernement le paiement de nos huit millions que nous avons toujours réclamés comme notre salaire base. A cela, s’ajoute l’intégration sans condition de tous les enseignants contractuels à la fonction publique »

Faute de quoi, menace  le SLECG, « nous sommes prêts à déclencher une grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire national ».

Pour rappel, les syndicalistes avaient réclamé lors de la récente grève qui avait secoué le secteur de l’éducation  nationale pendant plusieurs mois, une augmentation de salaire de 8 millions de francs guinéens. Mais le gouvernement tente de jouer à la prolongation pour gagner du temps et déjouer le mouvement de protestation des syndicalistes.

 

 

 

Kaba Bachir