Un journaliste historien doit – il avoir la langue fendue ?
Dans un passé récent le journaliste historien Amadou Djouldé Diallo, aurait créer un poste pour lui-même à la FEGUIFOOT pour faire  » le Griotisme  » pour le président Mamadou Antonio Souaré, homme qu’il appelait  » Petit dieu  » pour le développement du football guinéen. Aujourd’hui l’homme au comportement du caméléon a changé de veste et passe son temps ici et là pour salir des personnalités du pays.
Je vous propose de lire attentivement cet article d’Amadou Diouldé Diallo  à travers lequel il a magnifié l’homme qu’il appelait  » Petit dieu  » Mamadou Antonio Souaré pour avoir tout.
Il n’est pas exagéré de dire qu’à cause de son extrême popularité, l’élection de ceux qui doivent diriger le football, ressemble fort bien à une présidentielle tant les couleurs, les ressemblances, l’engouement et les positionnements sont à priori incertains.
Ainsi jusqu’à la proclamation des résultats définitifs, les dents sont serrées les mines graves, la peur au ventre l’anxiété au top. Avant le soupir et le soulagement d’avoir gagné. Car c’est bien douloureux de perdre. Au regard du monde fou qu’il draî, ne du respect et de la considération qu’on lui voue, de la confiance qu’on place en lui, tout porte à croire que son plébiscite à la tête de la FEGUIFOOT, le 28 février prochain ne sera qu’une simple formalité.
De qui et de quoi s’agit il? De Mamadou Antonio Souaré tout naturellement. Celui qui conjugue la théorie et la pratique au même verbe à travers des investissements pharaoniques dans le football, dans sa gestion directe et indirecte, dans la culture et le sport en général. Comme l’atteste CIS / MÉDIAS auxquels vient s’ajouter l’humanitaire pour partager sans discrimination ce qu’il a acquis à la sueur de son front en se levant et se lève encore au premier chant du coq depuis maintenant 35 ans. Ici et ailleurs, peu importe les saisons de la nature. Antonio est né, a grandi et entrepris dans le culte de l’abnégation, du courage, de l’humilité, de la générosité et de la solidarité .
Et c’est justement pour lui un hommage appuyé et une reconnaissance absolue que les dirigeants des clubs de Conakry ont battu le pavé lundi dernier pour solliciter de l’enfant de Wondima l’acceptation de présider aux destinées de la FEGUIFOOT. C’est du jamais vu en Guinée. Mais,ce qu’on a l’habitude de voir, c’est plutôt des chars postés à la matinalité du laitier, aux abords du Palais du Peuple pour empêcher des concurrents redoutables d’avoir accès à la Salle des Congrès.
Ce serait abject de penser que toute cette euphorie jubilatoire des Guinéens envers le charismatique et élégant époux de Hadja Tété Kaba est une récompense d’une face de pièce de monnaie à l’autre face. Non, il n’en est rien du tout. Il ya ce qu’on donne et la manière de donner. Or, les détracteurs, devenus plutôt jaloux, ne font ni l’un ni l’autre, sachant bien qu’ils n’ont pas cette main auguste et lourde en donnant tout comme leur visage ne dégage pas le sourire gentil et doux de celui qui vit la vie de ses compatriotes au sens propre et au sens figuré. Oui, la marche de soutien à la candidature de Antonio Souaré fut grande, mobilisatrice, entraînant, dans un élan de communion partagée, même des riverains qui se sont fait fêtards plus que les organisateurs, ceux qui alternaient les pieds pour procréer la marche.
Au lieu de faire de la délation, le mieux serait de sortir du bois à visage découvert et aller loyalement à la compétition le 28 février prochain. D’ici là, il est évident que d’autres marchés de soutien à Antonio Souaré auront lieu même à l’intérieur du pays. Ici à Libreville où je me trouve actuellement dans le gotha de la CAF à la CAN au Gabon, c’est une joie immense qui envahit la famille du football africain d’apprendre que Antonio Souaré serait le président de la FEGUIFOOT.
Ici à la CAF dont sa société Guinée Games est sponsor de la CAN féminine et cadette, on juge les actes posés et non les mots charmeurs et les phrases dithyrambiques de ceux qui brassent du vent en se servant du football pour vivre et pour exister. Cette fierté guinéenne que représente aujourd’hui Antonio Souaré, je l’ai partagée avec un de nos frères tout aussi emblématiques que bien connus à l’international. Il s’agit de l’ambassadeur François Lunceny Fall, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Afrique Centrale avec résidence à Libreville .
Son patriotisme l’a poussé à faire sur les coups de 14 heures un détour par le Radisson Blu, l’hôtel de la CAF pour voir si ses frères Guinéens étaient de la fête. Oui il y en avait un. C’était moi. Blasco a rejoint Oyem déjà et Almamy Kabelé Camara et Antonio Souaré sont attendus. De chaleureuses retrouvailles, des échanges dans nos langues nationales pendant une petite promenade détente dans l’enceinte de l’hôtel. L’ambassadeur Fall fait partie de ceux qui font la Guinée positivement comme Antonio Souaré dont il a vanté les qualités et les mérites avant que lui et moi ne retournions chercher le fagot de bois mort dans la forêt de souvenirs à Kankody, près de Foulamory à Gaoual où il fit sa campagne agricole de 1975 en tant qu’étudiant. Et le lycéen de l’époque que j’étais à Gaoual Centre cita sans bégayer les autres villages avant d’arriver à Kankody, Koumbia, Ngouria, Kamélé, Dombiadji, Kithiar et Kambanbolou . Le diplomate ONUSIEN était à présent dans les profondeurs de son pays. Chaude poignée de mains puis accolade affectueuse, un bravo à Antonio Souaré, François Lunceny Fall, dans un tailleur bleu, s’engouffre dans sa voiture. Voilà comment les vrais Guinéens se comportent quand ils se retrouvent même par hasard. Ils sont fiers des meilleurs d’entre eux. Antonio Souaré en est un.un grand. Comme le baobab, l’arbre roi de la Savane .guinéenne.
Amadou Diouldé Diallo, journaliste et historien