Ce vendredi, on assistera à la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec à l’affiche : Sénégal-Algérie. Au-delà du jeu et de tous les gros moyens mobilisés par les deux nations, la CAF quant à elle évoque déjà les retombées financières.

Sur les antennes de la RFI, voici ce que déclare le patron de la CAF, le Malgache Ahmad Ahmad : « Je peux vous garantir qu’on est aujourd’hui à 25% au-dessus de ce que nous avons eu par rapport à la CAN. C’est la première fois dans l’histoire où on a eu des sponsors locaux dans une organisation de la CAN. Si avant, on a eu 15 millions difficilement recouvrables, aujourd’hui dans nos caisses, on a atteint déjà 21 millions de dollars. Les détails, je pense que cette réforme qu’on avait entreprise, et surtout même la qualité et le standard exigés, ça a fait en sorte que les gens commencent à s’intéresser beaucoup plus à cette compétition. »

Pendant ce temps, un audit est commandité pour dit-il, «clarifier tout ce qui touche à la CAF. Depuis deux ans, lors de ma prise de fonction, lorsqu’on a entamé les différentes réformes, nous avons rencontré pas mal d’obstacles. Si je vous dis par exemple, l’institution de la CAF aujourd’hui, je peux dire que c’est une institution qui ne répond plus aux exigences modernes d’une organisation comme telle. »

Jeanne Fofana