Il est inspecteur des services financiers et comptables à la division contrôle fiscale. il a été promu comme patron de la Direction Nationale des Impôts de la République de Guinée par son commandant en chef le professeur Alpha Condé Président dans un décret publié un jeudi 14 janvier.

Le parcours ‘’modeste’’. Du directeur national des impôts. Il débute ses études primaires à l’école élémentaire de #Matoto, le secondaire à Sangoyah et le lycée à Yimbayah. Le Bac 2 en poche, il accède à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry à la faculté de droit, des sciences économiques où il finit major de sa promotion.

Recruté à la fonction publique suite à un concours en 1997, #Makhissa devient contractuel de l’Etat au ministere de l’économie et des finances Peu après, il bénéficiera d’une formation à l’Ecole nationale des régies financières (Enaref) de #Ouagadougou au Burkina Faso avant de revenir en Guinée.

De retour au bercail, il est affecté en 2000 au ministère de l’économie et des Finances Mais pensait plutôt à poursuivre ses études. ‘’il voulait pousser encore ses études car il avait vite compris que dans l’avenir il y allait y avoir de la place pour ceux qui auront des compétences réelles. Cette motivation lui a conduit en Europe’’, . Il intègre l’Université Saint Serge, puis l’Université Paris 13 Villetaneuse où il obtient en 2001 une licence professionnelle en administration publique au sein de la faculté de droits, des sciences politiques et sociales.

En 2002, il décroche un diplôme supérieur de comptabilité (DSC) au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) de Paris avant de postuler pour un master professionnel d’administration fiscale à l’Université Paris-Dauphine, et un second master en droit fiscal européen et internationale à l’Université Paris 13. Ces deux diplômes en poche, M. Camara Aboubacar Makhissa postule pour le doctorat.

Il décide de revenir au bercail pour se mettre au service de sa nation. C’est vrai qu’il n’y avait pas mal d’opportunités de rester en Europe, mais il avait décidé de rentrer. On se sent plus à l’aise chez soi que nulle part ailleurs’’, déclarait celui qui occupe les rênes de la direction nationale des impôts.

Nous y reviendrons.