Bruxelles, et député sous l’étiquette du parti socialiste belge, l’ancien boxeur Béa Diallo a créé le buzz, en milieu de semaine, en laissant entendre qu’il pourrait se présenter à la prochaine présidentielle en Guinée.

Celui qui fut champion intercontinental des poids moyens de 1998 à 2004 venait de remonter sur le ring face à son éternel rival néerlandais, Raymond Joval – dit Joval III – , le samedi précédent, pour un match de gala destiné à lever des fonds pour financer « Fight for Africa », un projet de création de centres de formation en Guinée destinés à « empêcher les jeunes de quitter le continent et de risquer d’être réduits en esclavage en Libye ou de mourir en mer ».

Mais à Conakry, c’est sur un tout autre ring qu’il a fait une entrée remarquée : « Si demain, les Guinéens me demandent d’être candidat, oui, je suis prêt à prendre mes responsabilités et à être candidat », a-t-il lancé devant des journalistes médusés.

Né à Monrovia d’un père diplomate et d’une mère d’origine sénégalaise, Béa Diallo a vécu l’essentiel de sa vie en Europe. Paris, d’abord, puis Bruxelles. C’est en Europe, aussi, que ce diplômé en sciences économiques de l’Université libre de Bruxelles a mené sa carrière politique.

Il revient pour Jeune Afrique sur cette annonce qui a surpris aussi bien à Conakry qu’à Bruxelles. Au point que Nabil Messaoudi, l’un de ses colistier à Ixelles, a tenu à préciser au journal belge La Dernière heure que Béa Diallo « a reçu la confiance des électeurs ixellois lors des élections communales de 2018 et n’a aucune intention de tromper l’électeur »…

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