Comme annoncé précédemment, une femme a été victime des exactions policières mercredi à Wanindara . Mariée et mère de 5 enfants dont un bébé de 7 mois, Fatoumata Bah, qui a servi de bouclier aux policiers, pourchassés par des jeux gens à travers des jets des pierres.

La pauvre dame trainée de plus d’une vingtaine de mètres et violentées par les policiers, avant d’être abandonnée, a eu la vie sauve grâce aux jeunes qui ont résisté jusqu’à réussir de faire fuir les policiers.

Interrogée sur les circonstances de sa mésaventure, la victime a confié à la presse qu’elle revenait de l’hôpital lorsqu’elle a croisé cinq policiers dans le quartier. Elle soutient qu’elle a évité la grande route dans l’espoir de se protéger contre eux. Malheureusement pour cette pauvre dame, elle les rencontrera des policiers indélicats et sera interpellée avant de subir des violences policières.

Dans un communiqué, le ministère de la Sécurité et la Protection civile a indiqué  qu’ « Il est totalement inacceptable que des innocents aient à souffrir des opérations de maintien d’ordre de la part des dépositaires de la force publique.». Par la même occasion, « Le Ministère de la Sécurité et de la Protection présente ses excuses à toute personne ayant eu à subir une de ces outrances et invite les victimes à saisir la Direction Générale de la Police Nationale avec tous les éléments permettant de confondre les agents malveillants. »

Ces excuses suffisent-elles ?

Damatang tente de rassurer : « D’ores et déjà, la Direction générale de la Police Nationale a convoqué, ce matin du 30 janvier 2020, tous les commandants d’unités pour une réunion de mise au point. Des investigations sont immédiatement lancées, notamment pour les cas récemment enregistrés, afin d’en retrouver les auteurs. »

Pourvu qu’on ne se limite pas au stade des enquêtes, comme toujours été le cas.

En tout cas, c’est une grosse humiliation de la femme guinéenne et cela ne devrait pas rester impuni.

kababachir