«C’est complètement insuffisant : moins de 50%, c’est catastrophique, ça veut dire que notre système a des problèmes à la base, parce que le CEP est le premier examen, il y a aucune raison qu’il y ait moins de 50% d’admis. » Ousmane Kaba, le président du PADES n’apprécie donc pas cet échec au niveau du CEP. A son avis, il va falloir examiner avec lucidité les causes de l’échec.

Déjà, « Ça veut dire que les programmes ont été mal enseignés, il y a des problèmes de niveau même à l’encadrement et comme je le dit souvent, il y a des problèmes de moyens, donc l’Etat doit mettre beaucoup plus de moyens pour chercher à mieux qualifier l’encadrement. Ce sont les deux aspects les plus importants, parce que, c’est un premier examen, si on a moins de la moitié, on commence à produire des déchets à ce niveau déjà et ce n’est pas normal. »

Ce n’est pas l’avis du SLECG version Soumah. Selon le chargé de communication de cette structure syndicale, «Nous accueillons ce résultat comme étant un ouf de soulagement. Il ne faut pas se voiler la face. Il faut cultiver la promotion de l’excellence en République de Guinée. Depuis septembre 2016, il y a une commission de travail sur le système éducatif guinéen qui a mis à la disposition du gouvernement. Dans l’un des articles du rapport final, il est stipulé la réduction du nombre d’admis au baccalauréat unique. Donc, c’est quelque chose qui a été planifié depuis septembre 2016. Si nous voulons avoir un système éducatif très performant, je crois qu’il serait nécessaire, voire évident de n’envoyer au collège que les plus méritants. Parce que ce sont ces enfants qui, à la longue, devront affronter le BEPC et le Bac », dit Mohamed Bangoura chez nos confrères de la presse locale.

 

 

jeanne Fofana