La mission d’études de la DNI (Direction Nationale des Impôts) au Maroc  s’est achevée ce mercredi avec au menu de la journée,  une rencontre d’échanges avec les structures déconcentrées et la synthèse des travaux.
Organisés par Afritac FMI ouest-africain, les travaux qui ont duré trois jours,  portaient sur le management d’une administration fiscale  moderne.

A l’occasion de cette journée de clôture,   la délégation guinéenne dirigée par le directeur des impôts,  Aboubacar Makissa Camara  a été reçue à la direction régionale des impôts de Rabat.

Le  directeur des lieux, entouré de tous ses responsables de services, a parlé de sa direction, de son organisation et de sa mission.

Avec une population fiscale  de 150mille dont 106mille personnes physiques et 47mille personnes morales, pour une contribution au PIB (Produit Intérieur Brut) estimée à 15%, nous a-t-on dit, Rabat est à cet effet, le deuxième  plus gros contributeur national aux recettes de l’Etat.

Muhammed Kmmimech après avoir écouté ses hôtes,  a salué leur courage et  les efforts qui se traduisent selon lui par son audace d’oser de mener des réformes.

Après la direction régionale,  la délégation était attendue à la direction générale pour la réunion de synthèse.  Tous les panelistes y étaient sous l’autorité du directeur  des ressources humaines

Dans la salle de réunion de cet  autre bâtiment différent de celui utilisé jusque-là  du vaste domaine qui abrite la DGI (Direction Générale des Impôts) marocaine (voir ci-dessous l’image de façade ), le patron des ressources humaines, a, à l’entame rappelé les liens historiques entre son pays et le Maroc avant de se féliciter pour cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de la coopération sud-sud.

Il s’est dit heureux de constater au cours de ces de travaux, que les impôts guinéens pratiquent des réformes dont ils peuvent s’en approprier dans leur marché vers la perfection pour plus de résultats. A titre d’exemple, le contrôle sur pièces,  la Géo-localisation et la relation développée avec la presse locale amenant celle-là,  à  comprendre et à expliquer à la population le bien-fondé  des réformes engagées,  ce, dans un jargon qui leur a été appris .

A son tour, Makissa a rendu grâce à Dieu, ainsi qu’au Président de la République et à son ministre de tutelle, celui du Budget, pour ce voyage d’études qui selon lui, fut un cadre idéal d’échanges et de partage d’expériences.

Il a souhaité  que des réformes qu’il mène en Guinée dans le but de répondre aux impératifs des objectifs budgétaires puissent trouver un écho favorable chez les marocains qui sont des modèles dans la gestion et le fonctionnement d’une administration fiscale.

Le patron des impôts guinéens a réitéré son intérêt pour l’expérience marocaine, notamment pour  les audits internes et la planification. .
C’est dans un climat de convivialité que cette mission d’études a pris fin.

 

Mosaiqueguinee