Pour mettre fin aux pratiques obscures et malsaines, du Bureau Guinéen des Droits d’Auteur (BGDA), la structure Maison du Cinéma de Guinée en collaboration avec les producteurs, distributeurs, Exportateurs, Auteurs et Acteurs du Cinéma Guinéens, ont organisé une conférence presse ce Samedi 10 mars 2018 à Conakry. L’objectif de cette rencontre est de trouver une solution rapide pour le développement du Cinéma en Guinée et interpeler l’Etat pour leur permettre d’entrer dans leurs droits qui sont bafoués par le BGDA.

A l’entame de son intervention, Ibrahima Aminata Kaba, premier vice président de la structure Maison du Cinéma a souligné que : « Nous tous ici, nous évoluons dans le secteur du cinéma depuis un bon moment, mais depuis 2010 il n’y’a pas eu des rencontres entre nous. Nous avons tenues cette rencontre pour échanger et voir comment faire avancer le cinéma guinéen. Mais ces dernier temps, nous avons connu des comportements insensés et illicites de la part de certaines autorités notamment, le bureau guinéen des droits d’auteurs »-a-t-il-signalé

La structure maison du cinéma reproche au bureau Guinéen des droits d’auteur d’avoir commettre beaucoup de crimes à l’endroit des acteurs qui évoluent dans le cinéma en Guinée. « L’un des plus grands crimes c’est de signé un contrat à la place de quelqu’un qui ne vous a pas mandaté de signer le contrat. Et tout dernièrement le bureau guinéen des droits d’auteur à signé un contrat avec 800 voir 823 câblots destructeurs que nous, nous appelons les diffuseurs et sans associé les producteurs. Je ne sais pas si ce sont eux qui ont produits le film ou bien ce sont les acteurs. A ce que je chasse c’est les producteurs qui ont le contrat avec les acteurs pendant une période bien déterminée ». a-affiché Ibrahima Aminata Kaba, premier vice président de la structure Maison du Cinéma

Parlant de la perte des acteurs orchestrer par le bureau Guinéen des droits d’auteur BGDA, les responsables de la maison du cinéma précisent que : « ce n’est qu’une estimation, ce que je suis entrain de dire, mais ça peu aller au delà de ça, en un mois nous perdons avec le BGDA au minimum plus d’un milliard de francs guinéen. Maintenant imaginez le BGDA a fait six(6) mois dans ça, voyez vous le dégât que ça fait ? Chez les artistes et producteurs ou autres. Mais je dis bravo au BGDA avec leur pratique malsaine, la vérité va triomphée. Déjà nous allons saisir les juridictions compétentes à la matière pour que les producteurs et  les acteurs puissent être rétablies dans leurs droits ». ont – dit les responsables de la structure maison du Cinéma

Pour clore, Ibrahima Aminata Kaba par la voix de son premier président Mamadou Adama Baldé demande aux producteurs, acteurs, exportateurs, distributeurs et auteurs du cinéma guinéen de se donner les mains pour le développement de l’industrie du cinéma. Et strictement l’implication des autorités plus particulièrement le président de la république.

Fodé SOUMAH