Depuis le 4 juin 2019 dernier en matière de football,  la Guinée a tourné une page dans l’histoire des compétitions africaines , pas en terme de trophée, mais en matière de participation. Ainsi, après la réactualisation de son indice par la Confédération Africaine, désormais la Guinée va fournir quatre représentants au lieu de deux comme fut par le passé, grâce en particulier aux efforts du Horoya AC, propriété du richissime Mamadou Antonio SOUARE.

Chose promise chose faite…Dès son arrivée à la tête des « rouge et blanc » de Matam, le président avait promis devant les hommes et devant Dieu, qu’il se fixait pour ambition le changement de l’indice CAF. Pour réussir, il avait dit haut et fort qu’il emprunterait l’escalier au lieu de l’ascenseur et ainsi atteindre ses objectifs. Dieu aidant, avec ses investissements colossaux à tous les niveaux – clubs et équipes nationales, l’infatigable patriote Antonio Souaré a réussi son pari.

Ce club de la banlieue de Conakry, après sa consécration en 2009 dans le tournoi de l’UFOA avec Kanfory Lappé BANGOURA, entraîneur de l’époque, et Alfred MATHOS à la présidence, le club avait besoin au début des années 2010 , d’une personne ressource dotée d’une capacité managériale pour le diriger. C’est l’enfant de Wondima (Kindia) qui a été approché par les dirigeants à l’époque notamment K. Mady KABA, l’actuel secrétaire général.

Ce fut une chance de mettre la main sur cet homme généreux, calme, voire serein mais surtout très ambitieux. Pour ses premières sorties médiatiques, il annonçait avec détermination « j’ambitionne de changer l’indice CAF du football guinéen ». Peu de gens le croyaient alors, mis à part ses proches et ses collaborateurs . Et c’est là qu’a été lancé le fameux slogan « c’est le football guinéen qui gagne ».

Antonio SOUARE s’était projeté sur 5 ans, à savoir la période 2012- 2017, mais hélas, la maturité rejette les calculs et se perfectionne tous les jours. Bien qu’il ait raté le train, pour un changement de niveau en 2017, son club, le Horoya AC avait obtenu son ticket pour la phase de poules de la Coupe CAF. Éliminés lors de la dernière journée, c’est lors des deux années qui ont suivi que les « rouge et blanc » se sont qualifiés pour les quarts de finale de la Ligue des champions avant d’être éliminé par un des géants d’Afrique du Nord.

Grâce à sa régularité, mais surtout à ses récentes performances rééditées en Ligue des champions, le Horoya AC de Mamadou Antonio SOUARE a atteint son but. Ils ont placé le football guinéen dans l’élite africaine, obtenant le droit d’engager quatre représentants dans les compétitions inter-clubs 2019/2020. Ainsi , le slogan « le football guinéen qui gagne » est devenu une réalité.

À la lumière de tout cela, il faut bien admettre qu’Antonio SOUARE s’est affirmé comme « le baobab du changement » de notre sport. C’est pourquoi nous devrions tous nous mettre au travail pour essayer de maintenir le cap, et pour favoriser cette réussite, il est temps, à mon avis, que l’État saisisse l’opportunité de venir aider ces mécènes qui se saignent pour satisfaire des milliers de jeunes Guinéens.

Car rien n’est jamais acquis. Pour réussir le pari, pour bien figurer au plus haut niveau nos futurs représentants doivent trouver des moyens afin de dénicher des oiseaux rares partout qu’ils soient dans le monde, en vue de renforcer leur effectif pour leur permettre de sortir leur tête du lot.

En quand cet patriote de la République Antonio Souaré a montré la voie, hissant le football guinéen au sommet. Désormais, il lui faut des partenaires, ou encore les personnes de bonne volonté pour le maintenir, voire le faire briller au top niveau.

Amadou Labaya CAMARA