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Affaire 3ème mandat pour Alpha Condé :  » Son projet ne passera pas  », affiche Cellou

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Le décès de Kéléfa Sall fait réagir le Chef de file de l’opposition guinéenne. Fraichement rentrée d’une tournée en Europe et aux Etats-Unis, Cellou Dalein Diallo, a qualifié l’ancien Président de la Cour Constitutionnel de ‘’patriote’’ qui na pas survécu à l’injustice. C’était en marge de l’assemblée générale hebdomadaire de l’UFDG, ce samedi 27 juillet.

« Alpha Condé va essayer, il est prêt à tout, mais le peuple de Guinée est grand. Dieu est grand. Il a destitué ce brillant magistrat, cet homme de conviction, ce patriote pour avoir le boulevard pour son troisième mandat. Mais, aujourd’hui, il y a plusieurs Kèlèfa Sall en Guinée et au sein du FNDC. Son projet ne passera pas. », prévient le leade de l’opposition guinéenne.

Revenant sur les circonstances du décès de l’ancien Président de la Cour Constitution, qui a été évincé à ce poste en septembre 2018, Cellou Dalein Diallo, trouve une explication :

« Il (Kèlèfa Sall) n’a pas survécu à l’injustice,  à la brutalité, au coup de force dont il a été victime de la part d’Alpha Condé. Kèlèfa Sall que j’ai vu, il y a quelques mois, était brisé, meurtri. Vous savez que l’injustice est parfois plus douloureuse que la maladie. Parce que la manière cavalière et brutale, illégale dont on l’a destitué l’avait profondément marqué. Simplement, vous connaissez le motif, c’est parce qu’il s’était exprimé contre la modification de la constitution à des fins de troisième mandat.».

Pendant que les partisans d’une nouvelle Constitution multiplient les actions pour justifier la nécessité de soumettre ce projet à un référendum, les opposants du projet, réunis au sein du FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution), quant à eux appellent les populations à la résistance.

Dans une déclaration, le FNDC, a annoncé la publication d’une troisième liste des promoteurs de 3ème mandat le 31 juillet prochain. Et ce, à quelques jours de l’expiration du délai de l’ultimatum lancé par le Premier ministre, le 30 mai dernier, qui demandait à tout membre du gouvernement qui ne serait pas favorable à une reforme constitutionnelle de démissionner dans les 60 jours qui suivent.

 

 

 

Kaba bachir